Metro: Last Light

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Torin
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Metro: Last Light

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Sorti en 2010, Metro 2033, développé par des gars de l’équipe ayant travaillés sur Stalker, nous proposait un dépaysement total avec un FPS se situant dans l’univers de Дмитрий Алексеевич Глуховский, auteur du roman du même nom (que le jeu).

Après l’apocalypse nucléaire les habitants de Moscou se sont réfugiés dans le métro et ont repris leurs petites habitudes au bout d’une quarantaine d’années. Fascistes, communistes, marchands, militaires et indépendants tentent de survivre en jouant à la guerre pour le pouvoir sur les stations du métropolitain moscovite. Bien sûr tout cela serait un peu fade sans une multitude de créatures étranges venues d’on ne sait où et qui peuplent les tunnels abandonnés et la surface vitrifiée. Le scénario était intéressant et la possibilité d’avoir le jeu en russe sous-titré français accentuait encore plus l’immersion, tout comme dans Stalker.
Même si le jeu était loin de Stalker et de ses deux stand-alones, j’avais pris un immense plaisir à découvrir cet univers fascinant…

Metro last light reprend la même soupe avec un nouveau scénario. Mais le dépaysement est déjà moins présent qu’au premier épisode. Me faire attaquer par des monstres dans des tunnels sombres ou les délires des fachos, des cocos, des spartiates etc… je commence à connaitre sur le bout des doigts.

Alors tout d’un coup, n’étant plus vraiment dépaysé, je me suis mis à relever toutes les fautes de gameplay. Un jeu assez court (12h maximum en « hard », mais nous reviendront après sur le mode « hard »), des niveaux épileptiques composés de trois tunnels à nettoyer puis d’un chargement, linéaire au possible, des ennemis cons comme la Lune venant au petit trot se faire mettre en charpie par mon lance-shrapnels ou restant immobiles derrière leur mur si le script le leur demande, incapable de réagir lorsque vous éteignez les 18 ampoules d’une pièce au magnum silencieux (« tiens, on a des soucis d’électricité aujourd’hui, les ampoules explosent toutes seules ! Bon, je vais allez jouer à la belotte avec Piotr… »), des passages de rail-shooting digne de Virtua Cop, un doublage calamiteux uniquement en anglais sur ma version Steam avec les voix anglaises enregistrées par des russes (à mourir de rire)… Le tout à peine sauvé par quelques combats un poil épique et les bastons contre les monstres (qui souffrent toutefois énormément de la comparaison avec Rage).
En bref, à 50€, j’ai eu envie de pleurer.

Mais le pire, c’est la première fois où j’ai lancé le jeu, et où je me suis rendu compte que le mode ranger (le mode le plus difficile) était un DLC à 4,99€. Alors là, je me suis dit qu’on se foutait en plus de ma gueule.

Pour finir et être honnête, si vous n’avez pas joué aux trois S.T.A.L.K.E.R. (Shadow of Chernobyl, Clear Sky & Call of Pripyat) jouez-y, ce sont d’excellents jeux, parmi les meilleurs. Si vous avez fini les trois mais que vous en voulez encore, n’hésitez à acquérir Metro 2033, il ne doit plus être très cher. Mais en aucun ne lâchez 50€ pour Last Light (enfin 55€ pour le jeu complet), jamais ! Attendez qu’il soit à 15€ maximum… et complet. :|
"Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou."
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